AVC : il faut agir vite !

Pour améliorer prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébrales, la Haute Autorité de Santé publie de nouvelles recommandations de bonne pratique sur la prise en charge rapide de ces urgences vitales. Elle souhaiterait mieux informer le grand public, optimiser la filière de soins, réduire le délai de réalisation des IRM et améliorer les soins immédiats et les pratiques professionnelles…Ces recommandations font écho à un rapport publié récemment par l’Association Imagerie Santé Avenir, qui pointait les retards dans les prises en charge de ces patients ainsi que le manque d’Imagerie à Résonnance Magnétique (IRM) dans les hôpitaux.

Les Accidents Vasculaires Cérébrales sont un véritable problème de santé publique. Il y aurait environ 130 000 par an en France. Pour 75 % des personnes qui survivent, l’AVC est suivi de séquelles invalidantes. Les AVC constituent ainsi la première cause de handicap chez l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de mortalité.
L’accident vasculaire correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau cérébral. Les AVC sont la plupart du temps dus soit à un caillot qui bouche une artère (80 % des cas), soit à une hémorragie, liée à la rupture des parois du vaisseau (20% des cas).
Parmi les signes les plus fréquents d’un AVC débutant, on retrouve une atteinte sur le visage non symétrique, une perte de la motricité d’un membre, une désorientation ou encore une difficulté à parler. Dans tout les cas, il faut agir très vite, et appeler le 15.Pour poser le bon diagnostic, une IRM doit être réalisée dans les plus brefs délais. Mais tous les hôpitaux n’en possèdent pas. Un scanner (capable seulement de détecter les hémorragies) est alors plus souvent réalisé faute de matériel adéquat. En cas d’infactus cérébral, une thrombolyse est initiée pour désagréger le caillot.Le rapport de l’association Imagerie Santé Avenir publié il y a un mois montrait que seulement 15 % des patients français sont hospitalisés das une Unité neuro-vasculaires (UNV), spécialisée dans la prise en charge de ces accidents à la phase aiguë. Cette proportion est de 60 à 75 % dans les pays scandinaves. Pour résoudre ce problème, il faudrait 140 UNV en France. Les Schémas régionaux d’organisation sanitaire en prévoient 137 d’ici 2011. Pour le moment, on n’en compte que 77 sur le territoire national…Source : Communiqué de presse ISA, juin 2009 ; Communiqué de presse HAS, 30 juillet 2009
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