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Une étude publiée dans la revue révèle la découverte du plus grand organe du corps humain: l’interstitium. Il s’agit d’une structure remplie de fluide circulant dans tout le corps. Jusqu’ici invisible, l’interstitium pourrait être l’origine de la propagation des cancers à travers les métastases.
Sommaire
- L’interstitium protège…
- …et menace notre santé !
L’interstitium est un réseau de tissus compartimentés. Ces compartiments, interconnectés, ressemblent à des bulles et sont remplies de liquide. Pour ces chercheurs, il s’agit du 80e organe du corps humain, et de loin le plus grand ! En effet, on le retrouve sous la peau, le long du système digestif, des poumons, autour des veines et des artères, dans la vessie et entre les muscles.
L’interstitium protège…L’interstitium fonctionnerait comme un amortisseur qui empêche les tissus des organes et des muscles de se déchirer. “Ce réseau récemment découvert est la principale source de
lymphe”, indiquent également les auteurs de l’étude. Un liquide qui joue un rôle important dans l’organisme puisqu’il transporte les globules blancs, des cellules qui aident notre organisme à se défendre contre les infections.…et menace notre santé !
Outre cette fonction “bouclier”, l’interstitium, qui parcourt tout le corps, favoriserait la propagation des cancers. “Cette couche est une autoroute de fluide en mouvement“, expliquent les chercheurs. Cet organe ouvert, constitué d’interconnections et présent dans tout l’organisme, peut “être facilement parcouru par des cellules tumorales invasives”, ajoutent-ils. La configuration de cet organe faciliterait donc la propagation des cancers via les métastases. “Cette découverte a le potentiel de conduire des progrès spectaculaires en médecine, y compris la possibilité que l’échantillonnage direct du liquide interstitiel puisse devenir un outil de diagnostic puissant” explique Neil D. Theise, co-auteur de l’étude.
Cette hypothèse doit néanmoins être approfondie. Interrogé par Franceinfo, le Dr Stéphane Vignes, chef du service de lymphologie de l’hôpital Congnacq-Jay, à Paris, se veut plus prudent : “Il est possible, en effet, que ce réseau, contribue à propager le cancer, mais je serais prudent avec cette affirmation. Beaucoup de facteurs peuvent expliquer cette propagation, à commencer par l’agressivité variable des cellules cancéreuses“.De nouvelles technologies de microscopie ont permis cette découverte. Grâce à l’endomicroscopie confocale, les chercheurs ont pu observer les cellules in vivo et donc voir le liquide circuler dans les tissus. “Une fois que l’équipe a identifié ce nouvel espace dans les images des voies biliaires, elle les a vite repérées dans tout le corps“, rapporte la NYU School of Medicine.