Journée mondiale du diabète : une priorité, éviter les complications

A l’occasion de la Journée mondiale du diabète le 14 novembre, l’Assurance maladie publie des chiffres sur le suivi de cette maladie chronique via son service dédié "Sophia". Les adhérents au service Sophia réalisent davantage les examens complémentaires recommandés pour éviter les complications du diabète que le reste de la population.

Sommaire

  1. Les complications du diabète
  2. Sophia : le service de l’Assurance maladie améliore le suivi des malades
  3. Encore des améliorations à apporter pour le suivi rénal, cardiaque et dentaire
  4. A qui est destiné le service Sophia ?

Les complications du diabètePour cette édition 2016, la Journée mondiale du diabète a choisi pour thème les complications oculaires liées à la maladie. En effet, le diabète expose les malades à de

nombreuses complications :

maladies cardiovasculaires (

infarctus du myocarde,

accident vasculaire cérébral), sensibilité aux

infections,

gangrène (pouvant aller jusqu’à l’amputation des membres inférieurs),

neuropathies (pertes de sensibilité, douleurs, etc.), néphropathies (détérioration progressive des reins conduisant  à une

insuffisance rénale chronique), troubles oculaires (

cataracte ou

glaucome, parfois perte de la vue).Sophia : le service de l’Assurance maladie améliore le suivi des maladesLe diabète est la maladie chronique la plus fréquemment prise en charge en France (5,3 % de la population touchée, soit plus de 3,5 millions de personnes). Au-delà de la maladie en elle-même un suivi médical poussé est nécessaire compte tenu du nombre important de complications possibles. Pour aider les malades dans leur suivi médical, l’Assurance maladie a lancé un service d’accompagnement à distance nommé Sophia, qui compte en novembre 2016 plus de 700 000 adhérents. L’initiative semble porter ses fruits puisque les adhérents au service Sophia suivent de manière plus assidue les examens médicaux recommandés.Concernant les complications oculaires, près de 62 % des adhérents à Sophia ont réalisé un

 examen du fond d’œil entre janvier et août 2016, soit une progression de 2,5 points par rapport à l’année dernière. Ces chiffres sont meilleurs que dans la population générale, où 51,6 % des diabétiques ont réalisé cet examen sur la même période. Même constat pour ce qui est du bilan lipidique (réalisé par 61,7 % des adhérents à Sophia et 56 % des malades dans la population générale) et pour la mesure de l’hémoglobine glyquée (62,5 % contre 54,9 %).Encore des améliorations à apporter pour le suivi rénal, cardiaque et dentaireL’Assurance maladie insiste toutefois sur le fait que l’accent doit encore être mis sur l’importance effectuer un bilan rénal, un électrocardiogramme et un bilan dentaire. Ces examens, s’ils sont davantage effectués par les adhérents au service Sophia, restent encore trop peu pratiqués :

  • 34 % de malades adhérents au service Sophia et 26,2 % des malades de la population générale ont effectué un bilan rénal entre janvier et août 2016 ;
  • respectivement 31,3 % et 26,3 % ont réalisé un électrocardiogramme
  • respectivement 23,1 et 17,4 % ont realisé un bilan dentaire

“Cela montre le que service (Sophia) remplit ses missions d’accompagnement et permet d’améliorer la prévention des complications”, s’est félicité Dr François-Xavier Brouck, directeur des assurés de l’Assurance maladie, tout en concédant qu’il est “essentiel de poursuivre les progrès observés”.A qui est destiné le service Sophia ?Le service Sophia est gratuit, il est accessible aux adultes souffrant d’un diabète de

 type 1 ou

2, qui sont pris en charge à 100 % par le régime général de l’Assurance maladie au titre d’une ALD (affection longue durée) et sont suivis par un médecin traitant. Les adhérents bénéficient d’un accompagnement téléphonique par des infirmiers-conseillers en santé et peuvent recevoir des livrets thématiques et un journal d’information sur le diabète.Click Here: pinko shop cheap

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