La pollution blesse les poumons des enfants

Les enfants qui grandissent au milieu des villes polluéesencourent un risque de lésions pulmonaires, alors mêmequ’ils apparaissent en parfaite santé. Deprécédentes recherches avaient souligné unrisque plus important de troubles respiratoire (en particulierl’asthme) chez les enfants vivant dans des zones de fortepollution atmosphérique.
Mais cette nouvelle étude va encore plus loin en comparantles radiographies pulmonaires de 241 enfants vivant à Mexicoà 19 résidant dans une petite ville du bord de mer.Les chercheurs américains et mexicains ontréalisé également des scanner chez les jeunesprésentant des changements anormaux.
Résultats : bien que tous les enfants paraissaient en bonnesanté :
– 63 % des enfants en zone urbaine présentaient desinflammations excessives des deux poumons ;
– Plus de la moitié (52 %) ont montré desquantité anormales de marques interstitielles, signesd’anomalies pulmonaires futures.
Les anomalies constatées (hyper inflammation et marquesinterstitielles) ont été statistiquementreliées aux niveaux de pollution atmosphériquelié aux particules atmosphériques volatiles et auniveau d’ozone. Durant les 20 mois qu’a durél’étude, les limites en ozone étaientdépassés au moins quatre heures par jour et ceuxliés aux particules volatiles étaient au-dessus desstandards américains.
“Ces enfants en pleine santé étaient trèsactifs, et beaucoup d’entre eux passaient ainsi des heuresà jouer au football jusqu’en fin de soirée -à l’heure où les niveaux de pollutionatteignent les concentrations les plus fortes. La plupart desparents pensent naturellement que l’activité physiquede leurs enfants est une bonne chose. Mais la véritéest qu’ils devraient peut-être rester chez eux en finde journée au moment des pics d’ozone“ conclut le Dr.Fordham, co-auteur de l’étude.
Source : 87e congrès annuel de lasociété de radiologie d’Amérique du NordClick Here: gws giants guernsey 2019

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *