Une récente étude américaine pourrait changerla prise en charge des femmes jeunes ayant un cancer del’endomètre. Selon ces chercheurs, la recherched’une mutation génétique particulière(sur le gène MSH6) pourrait permettre de détecter desfamilles à risque de développer certains cancers. Cesmutations concernent 1,6 % des femmes atteintes d’un cancerde l’utérus, une fréquence comparable àla forme de mutation génétique la plus commune pourle cancer héréditaire du côlon. Deprécédentes études ont permis de noterqu’une telle mutation augmente le risque pour une femme et safamille de développer ces deux types de cancers.
L’équipe du professeur Goodfellow a ainsianalysé les tumeurs de 441 femmes victimes d’un cancerde l’utérus. Une fois écartés lesdéveloppements cancéreux liés àd’autres mutations (MLH1 et MSH2), 11 tumeurspossédaient des mutations dans MSH6. Sept de ces femmesprésentaient ces mêmes mutations sur des cellules nontumorales, prouvant ainsi qu’il s’agissait-làd’un caractère hérité. L’âgemoyen de ces dernières était de 57 ans (contre 66 anspour les autres) et deux avaient plusieurs cancers… Autantd’indices d’une prédispositiongénétique.
Actuellement, chaque cancer de l’endomètre esttraité sans recherche génétiqueassociée. Ces nouvelles découvertes pourraient demainfavoriser la recherche de cette mutation dans la famille de lapatiente, via un dépistage suivi si besoin d’untraitement précoce des cancers découverts.
Source : PNAS, May 13, 2003, vol.100, n°10, pp5908-5913Click Here: cheap all stars rugby jersey